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Intelligence en questions

Mes apprentissages grâce aux cours

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« Les pouvoirs du cerveau – Notre intelligence dévoilée »

Dans le cadre de ce cours, nous devions visionner une vidéo, la résumer et exprimer ce qu'elle nous apporté. 

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Vous trouverez la vidéo ici :

Et mon résumé ci-contre.

L’intelligence nous a permis de forger les outils pour comprendre l’infiniment petit et l’infiniment grand. C’est elle qui nous a permis de faire des liens, d’assembler divers éléments pour trouver une solution, etc. 


Les chercheurs ont vite compris que l’intelligence était le résultat de plusieurs composantes et se sont très vite penchés sur ses différentes facettes afin de mieux comprendre ce phénomène. 
Pour mesurer l’intelligence, une des premières idées a été de mesurer la vitesse de réaction du cerveau. C’est cette méthode qu’a repris Théni Januisse. Ces études sur le temps de réaction sont très anciennes (les premières datant de 1860 à 1880) et démontrent que nos ancêtres avaient un temps de réaction très rapide. Par après, des recherches similaires ont révélé qu’au cours des 150 dernières années, les gens étaient devenus de plus en plus lents. Pour le professeur, cette vitesse de réflexion est donc ce qui caractérise l’intelligence et il en déduit donc que nous sommes moins intelligents qu’au 19ème siècle.  

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En comparant notre cerveau avec celui des hommes préhistoriques, les scientifiques découvrent également des différences de formes et de taille (leurs cerveaux étant plus grands). Cela les pousse à se demander si l’intelligence aurait un lien avec la taille de notre cerveau, ce qui se trouve être généralement le cas dans le monde animal (le dauphin en est d’ailleurs un exemple).

L’évolution aurait donc fait grandir notre cerveau durant 15 millions d’années pour ensuite atteindre son maximum il y a 15 000 ans environ. L’homme de Cro-Magnon était un homo sapiens comme nous, mais de tous les homo-sapiens, il est celui avec le plus grand cerveau. Pour certains chercheurs, cela signifie que nous sommes moins intelligents que lui. D’autres pensent que la taille n’est pas tellement importante et que le cerveau, tout comme les hommes, s’adapte au monde dans lequel ils vivent. 
 

Malgré notre volonté constante d’évaluation de l’intelligence, il est donc extrêmement compliqué de la mesurer, si ce n’est grâce à des éléments totalement subjectifs, telles les réponses d’un individu au cours d’une conversation. À l’heure actuelle, le seul outil dont nous disposons pour mesurer l’intelligence est le quotient intellectuel (Q.I.) inventé par Alfred Binet au début du 20ème siècle. Selon lui, pour juger d’un éventuel retard intellectuel, il fallait s’appuyer sur des critères objectifs. Pour cela, il fallait mettre au point un instrument d’évaluation qui s’appuie sur des critères scientifiques qu’il détermine à partir d’observations réalisées sur ses propres enfants. Il met alors au point, avec Théodore Simon, le premier test d’intelligence : le quotient intellectuel. En d’autres mots, le Q.I. est le rapport entre l’âge mental et l’âge réel de la personne (multiplié par 100). L’idée était de rapporter la performance d’un individu à la performance de ceux qui lui sont comparables (mêmes catégories d’âges, mêmes cultures). Le Q.I. est donc la position d’un individu par rapport aux gens comme lui (même âge). 
 

Néanmoins, le Q.I. se voit accorder un pouvoir disproportionné, car on lui accorde la capacité de mesurer l’intelligence. Mais comment savoir si notre intelligence a évolué au cours du temps ? Afin de répondre à cette question, James Flinn, un Néozélandais, a donc comparé tous les types de tests de Q.I. dans 40 pays différents (France, Hollande, Norvège,..) et découvre « l’effet Flinn ». Dans son étude, Flinn démontre que depuis plus de 60 ans, nous réussissons mieux les tests de Q.I.. Cependant, cela ne signifie pas forcément un changement d’intelligence, mais plutôt une certaine familiarité dans la manière de passer le test. Si le Q.I. augmente, c’est également en partie grâce à une amélioration de l’environnement, de la nourriture ou de l’éducation. De plus, au fil du temps, certains facteurs nous ont donné la capacité d’utiliser notre logique de manière abstraite : nous sommes donc mieux préparés, mais pas plus intelligents. 
 

L’intelligence peut être considérée comme un muscle que nous avons entrainé pour utiliser tout son potentiel. À force de nous entrainer, nous avons atteint nos limites. À moins d’une nouvelle révolution pédagogique, les bénéfices dus à l’école vont également plafonner de par une scolarisation quasi totale de la population.  
 

Où en est notre intelligence ?
 

De nos jours, plutôt que de mesurer l’intelligence, nous allons nous intéresser à l’organe qui la produit. Richard Haier, psychologue et neuroscientifique, essaie, depuis plus de trente ans, de savoir à quoi ressemble un cerveau intelligent. Il cherche à savoir où, dans le cerveau, se niche l’intelligence. Jusqu’à présent, ses conclusions laissent à penser qu’il n’y a pas un seul endroit, mais que la communication entre l’avant et l’arrière du cerveau est capitale. Le professeur Haier a également été l’un des pionniers dans l’utilisation des techniques de neuro-imagerie modernes. Lors de sa première étude, en 1988, de telles machines n’avaient encore jamais été utilisées pour ce type de recherche. Il observe, lors de cette même étude, que certaines zones du cerveau s’activent lorsque les individus réalisent des tests sur l’intelligence et que, plus ces zones sont actives, moins les résultats sont bons. 
 

Un cerveau intelligent n’est en réalité pas un cerveau qui fonctionne plus, mais un cerveau qui fonctionne moins. C’est ce qu’on appelle la neuro-efficacité. L’intelligence, c’est résoudre un problème en faisant un minimum d’effort. Les hauts niveaux d’intelligence sont liés à une transmission plus efficace d’informations entre les zones importantes du cerveau. 
 

À l’université de la Sorbonne, le professeur Olivier Houdé recherche comment les zones du cerveau interagissent entre elles. Pour cela, il mesure l’activité électrique du cerveau lors d’une résolution de problème par des enfants et s’intéresse aux bugs de l’intelligence. Il observe qu’il y a toujours plusieurs solutions pour résoudre un problème et notre cerveau lutte constamment pour inhiber les mauvaises stratégies. L’inhibition est sans doute le processus clé et positif de l’intelligence, car elle nous permet de lutter contre nous-mêmes et à contrôler les interférences qui viennent perturber notre intelligence. Le test de Stroop est une des méthodes pour observer ces interférences. Il consiste à donner la couleur d’un mot (représentant lui aussi une couleur, mais différente) sans le lire. 
 

Comment ces zones communiquent-elles ? 
 

Le professeur Douglas Fields, de l’institut national de la santé de Washington, s’intéressé à la communication entre les différentes zones du cerveau. En effet, le cerveau est composé de 2 sortes de tissus : la matière grise (où se trouvent les neurones, sur une couche à la surface du cerveau) et la matière blanche (les axones, couverts de myéline, qui connectent les neurones). Ce sont les axones qui permettent à l’information de circuler de manière rapide et efficace dans le cerveau. 
 

La myéline, qui protège ses axones, est donc une partie cruciale de notre cerveau. Malheureusement, aujourd’hui, sa formation se voit souvent perturbée. Barbara Demnex, endocrinologue, explique que la pollution est une menace majeure pour notre intelligence. En effet, nous sommes constamment à proximité de centaines de produits chimiques qui vont interférer avec l’hormone thyroïdienne, pourtant nécessaire au développement du cerveau depuis les premières étapes du développement du fœtus. Selon l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments, plus d’une centaine de pesticides utilisés pour l’agriculture perturbent le fonctionnement de l’hormone thyroïdienne. Chez les femmes enceintes qui sont au niveau le plus élevé d’exposition, on constate une perte de 5 à 6 points de Q.I. chez leurs enfants. 
 

Dans l’ensemble, 15% des cellules du cerveau sont des neurones. Les 85% restant forment la glie et ne communiquent pas grâce à l’électricité. Les cellules gliales communiquent entre elles et avec les neurones. Certaines fabriquent la myéline et d’autres nourrissent et protègent les neurones. On les appelle les astrocytes. Ceux-ci jouent un rôle clé dans l’intelligence. De fait, ils servent à contrôler les synapses, le flux sanguin dans le cerveau, l’approvisionnement des neurones, les réactions aux blessures, etc. En plus de cela, ils vont aussi contribuer à favoriser la mémoire et l’apprentissage. 
 

Selon Robert Plomin, généticien comportementaliste, l’origine de nos capacités se trouve en partie dans nos gènes. En effet, les gènes nous amènent un potentiel et l’environnement nous permet de l’exploiter. Approximativement 300 gènes influent sur l’intelligence, ce qui semble énorme, mais qui, pourtant, ne représente que 1% de notre patrimoine génétique. C’est un réseau extrêmement complexe. C’est également une erreur de considérer que l’intelligence est héréditaire. 
 

Il y a plusieurs formes d’intelligence, ce qui fait qu’on ne peut classifier une personne selon une seule échelle de l’intelligence. Une personne peut être très haut sur l’échelle consacrée à un domaine et plus bas sur une autre. Le professeur Rex Jung est convaincu que pour résoudre n’importe quel problème, nous utilisons différentes manières de raisonner et ce que nous appelons « intelligence » n’est que l’une d’entre elles. La créativité pourrait selon lui en être une autre. En effet, la créativité est un processus de raisonnement fondamentalement différent, mais elle et l’intelligence seraient en fait partenaires et travailleraient en coopération pour nous permettre de raisonner. Les deux sont extrêmement importants. La théorie serait que le réseau de l’intelligence se situe à la surface du cerveau et la créativité serait au milieu du cerveau. Ces deux réseaux échangeraient constamment pour nous permettre de résoudre les problèmes posés par le monde qui nous entoure. 
 

Notre cerveau est en permanente évolution. Il permet à notre intelligence de s’adapter aux problèmes multiples et variés que nous devons résoudre.

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